Inauguration du nouveau centre Narconon Turquie en vue de son expansion.
Lettre de reconnaissance du gouvernement d’Ankara à Narconon Turquie.

Lorsque la chanteuse turque Dila Tezemir s’est rendu compte des ravages provoqués par la toxicomanie dans son pays, de la dépendance qui augmentait de manière incontrôlable et de la montée en flèche de la toxicomanie chez les enfants au cours des dix dernières années, elle a décidé d’y faire quelque chose. Ils se sont mis à la recherche d’un programme efficace et l’ont trouvé à Narconon.

Ils ont alors ouvert le centre Narconon Turquie. Cela fait maintenant un an que le premier centre Narconon du pays se consacre à aider les toxicomanes.

Pour Narconon Turquie, le défi est de taille, car le centre est confronté à la nécessité de faire de la prévention et de réhabiliter les toxicomanes dans un pays où, entre 2004 et 2012, le nombre de personnes ayant besoin d’aide pour arrêter la drogue a grimpé en flèche, passant de 40 000 à 227 000, selon « Today’s Zaman », le premier quotidien d’Istanbul. Une majorité de ceux qui demandent de l’aide sont des hommes de moins de 25 ans, accros aux opiacés. Plus de la moitié ont déjà fait un minimum de deux programmes de désintoxication et se sont remis à prendre de la drogue.

Non seulement le nombre de citoyens turcs dépendants des drogues ou de l’alcool est en augmentation rapide, mais ceux-ci commencent de plus en plus jeunes. Selon l’Observatoire européen des drogues et de la toxicomanie, la raison en est le trafic incessant d’héroïne et de cannabis sur les routes de la drogue allant de l’Afghanistan vers l’Europe.

« Je suis passé par quinze autres programmes de réhabilitation. Aucun d’eux n’a marché. Narconon a été mon dernier programme. Cela fait maintenant sept ans que je ne prends plus de drogue. C’est Narconon qui a transformé ma vie. »

L’augmentation de la dépendance chez les enfants est une préoccupation majeure de Narconon Turquie et l’incite à développer ses actions d’éducation et de prévention. La référence est le rapport du « Hurriyet Daily News », selon lequel plus de 3000 enfants auraient demandé de l’aide pour leur dépendance au ministère de la Santé, alors que dans tout le pays, il n’y a que trois établissements spécialisés pour les problèmes d’addiction des enfants.

Durant la deuxième année d’existence du centre, le personnel de Narconon Turquie a l’intention d’intensifier ses actions d’éducation sur la toxicomanie, de faire passer le message qu’il est possible de se libérer durablement de la dépendance et que la meilleure prévention est l’éducation : aider les enfants, c’est s’assurer qu’ils ne commencent jamais à prendre de la drogue. C’est dans ce but que le personnel de Narconon intervient à la télévision et à la radio, fait des conférences dans les écoles et établit des accords avec des associations locales.

« Nous voulons que les gens sachent que la toxicomanie n’est ni héréditaire, ni une maladie incurable qui nécessite un traitement interminable, et qu’un toxicomane n’est pas un toxicomane à vie, dit Tezemir. Nous sommes déterminés à aider des milliers de nos concitoyens à surmonter leur dépendance et à mener une vie agréable et productive. C’est ce que nous pouvons faire avec le programme Narconon. »